Publié le 25 novembre 2022–Mis à jour le 25 novembre 2022
Cette projection est proposée dans le cadre du cycle « Cinéma et sources », co-organisé par le Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS) et l’Humathèque Condorcet. Ce cycle a pour objectif de présenter des films documentaires ou de fiction utilisant des sources propres à l’historien (entretiens, archives papiers, audiovisuelles, etc.) en présence du réalisateur.trice du film et d’historien.n.es pour échanger par la suite sur les pratiques d’utilisation de ces matériaux permettant d’écrire l’histoire et de sa/ses mise(s) en récit.
Date(s)
le 6 décembre 2022
de 17h à 19h
Lieu(x)
Humathèque Condorcet
10 cours des Humanités, Aubervilliers (Auditorium de l’Humathèque, espace Françoise Héritier)
Au lendemain des indépendances africaines qui émergent dès les années 1950 en Afrique, l’Union soviétique se positionne comme un interlocuteur privilégié des gouvernements qui se mettent en place, qu’ils soient d’obédience socialiste ou non. Pour témoigner de ces nouvelles relations tout comme pour enregistrer ces révolutions politiques en image, des caméramans soviétiques sont envoyés dans différents pays d’Afrique. Ces images sont par la suite diffusées sur les écrans de cinéma d’URSS, forgeant ainsi une image idéale de ces relations. Par ce titre, Notre Afrique, le réalisateur Alexandre Markov revient sur cette vision idéale et très marquée idéologiquement de l’Afrique qui a pu nourrir les imaginaires des Soviétiques. Après avoir retrouvé et visionné des milliers de mètres de pellicule tournés en Afrique dans les archives russes et questionné les caméramans encore en vie, il nous donne à voir le fossé entre les réalités africaines et la fiction sur pellicule. Remarqué, son film a été récompensé dans plusieurs festivals documentaires à Prague (East Doc) ou lors de la biennale d’art de Venise, ou encore à Lisbonne. Le second opus de cette réflexion filmique, Red Africa, doit sortir sur les écrans prochainement.
Intervenant :
Alexandre Markov réalise depuis plusieurs années des films consacrés aux relations entre l'Union soviétique et l'Afrique. Il enseigne à l'Université de Cinéma et Télévision de Saint-Pétersbourg et a été primé dans différents festivals comme la Berlinale ou le New York African Film Festival pour ses films.
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